23,6x31,9 in ~ Peinture, Huile
Aujourd'hui encore on fête la sardine notamment fin juin à Ars-en-Ré. Ce petit poisson abondait en Sardaigne d'où vient son nom, du grecque «sardêgnê». Durant l'Antiquité, à peine débarqué sur les quais, ce petit poisson argenté était consommé frais ou conservé dans des barils de sel. Puis au XIXe siècle, la sardine à l’huile, grâce à sa mise en conserve, deviendra un produit de première nécessité. Elle sera une spécialité de la Bretagne et de la Vendée. C'est aussi pour cette raison que la sardine n'aime pas une «mer d'huile»!
Sur la côte charentaise, la sardine qui est pêchée l’été, ne se vend que fraîche. En mer, ce poisson se déplace en bancs en surface et fraie toute l’année de l’estuaire de la Gironde à la Loire. Elle est pêchée à la «bolinche», un filet rectangulaire muni de flotteurs. Ou bien encore, en plus grande quantité aujourd'hui, avec un chalut pélagique qui est traîné par deux chalutiers.
Ici, un sardinier croise le phare des Baleines pour rejoindre Ars en ré, son port d'attache.
Je me suis laissé emporter par les couleurs et la texture de l'huile pour capturer l'essence de la mer déchaînée et la sérénité du bateau à voile. Ce contraste évoque l'harmonie entre l'homme et la nature, un tableau qui apporte cette énergie dynamique et paisible chez soi.
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Reproductions, Impressions sur toile, Impression sur métal